Présentation

Ce site sur les magiciens de la guitare, et sur les magiciens du son plus généralement, est le résultat d’une passion partagée pour la musique depuis 20 ans. Ayant postulé simultanément au poste de guitariste dans un groupe, nous avons progressivement construit une culture commune entre répétitions et concerts, mais aussi en échangeant sur nos artistes, albums et morceaux préférés. Profitant de la richesse culturelle parisienne, nous ne comptons plus les moments de magie vécus dans les salles de concert (New Morning, Sunset / Sunside, Duc des Lombards, Bataclan, La Cigale, Zenith, Bercy…). D’abord amateurs de rock, de blues et de hard, notre bascule vers le jazz s’est faite ensemble, grâce à deux musiciens qui ont joué un rôle de passeur culturel déterminant : le guitariste Sylvain Luc et le trompettiste Eric Truffaz. Depuis 20 ans, au-delà de nos trajectoires de vies, cette passion partagée perdure, et se matérialise aujourd’hui avec ce site. L’objectif étant si possible de donner l’envie au lecteur de prendre autant de plaisir à l’écoute des magiciens de la guitare.

Jérôme Visioli

Enseignant en STAPS à l’Université Rennes 2, docteur en Sciences de l’Education, je suis auteur de plusieurs ouvrages et articles professionnels et scientifiques sur l’enseignement, l’expertise et les émotions. Je me suis également intéressé à l’analyse de l’expérience de musiciens dans le cadre d’une recherche sur l’état de flow. C’est mon père, Patrice Visioli, qui m’a transmis la passion de la musique dans un processus d’éducation implicite, en faisant tourner en boucle « Communiqué » (1978) de Dire Straits et « Wish You Where Here » (1975) de Pink Floyd. Guitariste depuis mon plus jeune âge, j’ai régulièrement eu l’occasion de jouer dans des groupes ou dans le cadre de soirées d’improvisation. J’écoute en permanence de la musique, c’est une drogue qui m’aide à vivre. La lecture régulière depuis trente ans de journaux et d’ouvrages sur la guitare (et plus globalement sur la musique), m’a amené à développer une solide culture, à laquelle les centaines de concerts auxquels j’ai assisté s’ajoutent.

Sebastien Gourdon

A quand cela remonte la passion pour la musique ? D’abord aux années 80, le top50 décrié, vraiment ? On y croise Dire Straits, U2, Sade, Tears for Fears… des premières rencontres marquantes qui finissent sur des compils en K7. Et puis il y a les découvertes miraculeuses des vinyls de mes parents, autant de trésors enfouis : un Dark Side of the Moon, des duels Stones/Beatles, des BO de films (Vangelis, Morricone…) et des albums instrumentaux (Olfield et Jarre) qui ouvrent les horizons. Depuis je n’ai jamais pu choisir et renoncer a toutes ses variations : la rencontre du rock d’un Jimi et du hard rock d’un autre Jimmy, un concert de blues de Bernard Allison, le funk de James, celui de Herbie et son ouverture sur le jazz : autant d’étincelles et de chemins de traverse pour un autodidacte de la guitare… Alors même quand un travail, lui aussi passionnant, accapare votre énergie et l’essentiel de vos semaines, la magie opère encore avec des groupes constitués en quelques répètes entre collègues. Cela se termine devant 400 personnes lors d’une convention, ou sur le roof top des bureaux le 21 juin. Aujourd’hui, la passion est toujours présente, multiple, infinie. Elle entretient les amitiés et en créé de nouvelles : la musique unit et réunit. L’important n’est vraiment pas la destination, mais bien le voyage. J’espère que vous apprécierez celui-ci.

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