(The Undertaker, 1994)
L’entrée dans les années 1990 pour Prince est associé à une sacrée problématique : quelle direction prendre après une décennie à enchaîner les chefs d’œuvre jusqu’à l’album Lovesexy ?
L’album « The Undertaker » (1994) contient deux perles incontournables pour les amateurs du Prince guitariste : « The Ride » et « The Undertaker ».
« The Ride » est un blues dont on retrouvera une version live de 5 minutes sur l’album « Crystal Ball » (1998).
Impossible de ne pas évoquer l’autre monument de l’album, « The Undertaker ». C’est presque du Hendrix version « Machine Gun ». Puis l’intensité décroit pour le retour au chant pratiquement fusionné à la guitare. Au final, « près dix minutes de mystère et de folie, rythmées avec une douce puissance pneumatique et métronomique par un bassiste et un batteur au groove imperturbable. Là-dessus, Prince tisse de folles arabesques guitaristiques, entre dentelle au son clair, mistrigris wha-wha et zèbrures distordues »[1].
[1] Geudin, C. & Goaty, F. (2010). Prince : le dictionnaire. Bègles : Le Castor Astral, p.285.