(« Master of Puppets »)
Après deux albums réussis, « Kill ‘Em All » (1983) et « Ride the Lightning » (1984), Metallica arrive à s’élever encore plus haut avec leur troisième album, « Master of Puppets » (1986). Il est désormais reconnu comme un des chefs d’œuvre du groupe, une véritable réussite artistique et commerciale : « à l’époque nous étions juste là pour faire un autre album, et le groupe n’avait aucune idée que l’enregistrement aurait l’influence qu’il a finalement eue. L’album était le son d’un groupe au sommet, vraiment uni, qui a appris à bien travailler ensemble »[1].
Le morceau titre, « Master of Puppets » est un classique, une composition de plus de 8 minutes qui aborde la thématique de la dépendance aux drogues, avec une magnifique diversité de climats.
Sur la fin de l’album, Metallica propose l’instrumental « Orion », une composition de Cliff Burton qui propose en près de 9 minutes une fusion idéale de métal et de rock progressif.
A l’origine, une partie de cette composition devait apparaître dans la conclusion de « Welcome Home – Sanitarium ».
« Master of Puppets » (1986) est une grande réussite : « sa production chaleureuse, presque délicate, et l’équilibre atteint entre furueur et profondeur, exercent alors un impact colossal. Le groupe ne retrouvera jamais cet état de grâce, même si certains de leurs albums se vendront mieux »[2].
[1] Entretien avec Kirk Hammett, Rolling Stones, 2013.
[2] Assayas, M. (2000). Dictionnaire du Rock. Paris : Robert Laffont, p.548.